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| | Un ange est tombé du ciel | |
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Aliya S.Fairy DramaComédia Class - 2nde année
Nombre de messages : 85 Localisation : Dans le lit d'un inconnu...ou de Toto. ( Faut bien faire des siestes...*-* ) Emploi/loisirs : Héhé, ça devient intime comme question, là... Humeur : Bourrée. Et j'vous jure que c'est une humeur! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Un ange est tombé du ciel Mar 30 Déc - 19:47 | |
| Art' Card : Nom : Senior Fairy Prénom : Aliya Candy Âge : J'fête mon 42ième anniversaire... Nan mais, ça ne va pas la tête ? J'ai 16 ans...et je compte bien en profiter. Régime : Interne... Va falloir m'endurer les amis! Résidence : Au Québec... Disons que la distance est assez grande pour que je puisse me permettre de ne pas aller dîner chez nous... La Section Artistique choisie :DramaComédia
Your Past :
Votre lettre de motivation pour cette école : Bonjour, cher directeur. Que dire ? Des lettres de ce genre, vous devez en avoir reçues à la centaine... Et je ne pense pas que ce que je pourrais écrire dans cette missive pourrait changer quoi que ce soit. Mais puisqu'il faut le faire, pour rentrer dans cette école... Je me nomme Aliya S.Fairy. Évitez de faire une recherche sur google quant à ma famille...vous risqueriez de trouver des informations que vous ne voulez pas connaître. Croyez-en ma parole.
C'est ma mère qui m'a poussée à m'inscrire ici. Pour m'extérioriser... Pas que je suis gênée, hein. C'est l'inverse...j'adore me montrer, attirer l'attention. Et la musique...une vraie passion. Ça peut vous paraître étrange, puisque je demande à être acceptée en théâtre. Mais voyez-vous, je ne désire pas être musicienne, plus tard... Je veux acter. Me trouver dans la peau d'une autre, vive des sentiments qui ne seront jamais les-miens... Et le plaisir d'être sur scène, entendre les applaudissements... Le stress, avant chaque représentation... C'est ce que je veux vivre. Pour toujours.
C h a p t e r 2 « Pour exercer sa profession de fée, il faut avoir un permis.»
Octobre
Wendy – « Tu devrais aller le voir, il en serait heureux.» La Fée – « Pourquoi n’y vas-tu pas, toi? » Wendy – « Je… » La Fée – « Tu vois, toi non plus, tu ne veux pas. » Wendy – « Il y a une différence entre… » La Fée – « Non, la folie reste et demeure la folie . »
Un dialogue banal, portant la rancœur d’une femme et la tristesse d’une autre. La grande tendis la main vers la jeune, d'un geste incroyable doux, pour caresser avec douleur sa joue de glace. À ce contact, elle eut un soubresaut, se reculant avec rapidité, brûlée par le plus cruel des feux ; l’amour. Et les deux s’écartèrent, tête base, en sachant pertinemment qu’il n’y avait que deux blessés sur le champ de bataille, alors même que la guerre n’était pas commencée. Elles étaient des rescapées, les fugitives d’un sentiment aussi dévastateur que milles canons. Les obus avaient détruis leur cœur, les armes, anéantis l’étincelle. Il ne restait d’elles que des épaves , de vulgaires squelettes qu’on avait oubliés d’enterrer. Comment des cadavres, coquilles inanimées et privées d’âme, peuvent-ils s’aider mutuellement? En se détruisant. Tout simplement.
Des années plus tôt...
Il était debout sur la table, ses cheveux lustrés retombant grassement sur ses épaules, dénudées par un tissu revêche quasi-déchiré. Au-dessus d’une longue barbe, dans lequel s’emmagasinait un garde-manger , un sourire cruel s’étirait. Sa main s’élevait dans les airs, fendant l’atmosphère par des mouvements circulaires. Déchirant le silence, perçant le vide. Jusqu’à ce qu’il croise la matière. Les doigts qui tenaient le coutelas fléchirent un moment, avant que le poing ne se serre, redoublant d’effort pour vaincre la résistance qui s’offrait à lui, telle une pure vierge. Un hurlement retentit, mêlé aux rires déments d’un déséquilibré. L’un et l’autre étaient pourtant éloignés, laissant présumer que la chose au centre n’avait plus la force d’exprimer une quelconque émotion. L’homme persistait dans sa crise, arrachant l’arme de l’obstacle pour la plonger de nouveau devant lui. Un nouveau cri, une secousse, des pleurs. Le couteau est-il plus blessant que les larmes de celle qui gémie devant le constat bouleversant de son enfant qui se meurt?
Une masse difforme tomba sur le sol, inerte . À son opposé, une fillette roulée en boule pressait une main sur sa poitrine. Le liquide rougeâtre s’en échappait avec abondance, tel une seconde fontaine de Jouvence, à la fois maudite et empoisonnée . Nul n’y portait la bouche pour y boire goulûment, néanmoins, le précieux fluide se répandant sur le sol, marquant à jamais celui-ci d’une trace sanguinolente. Il coulait de sa bouche, semblait même s’extraire de son regard de jade. On la devinait consciente, bien que son corps déformé par la douleur laissait supposer une souffrance qui dépassait l’entendement humain. Celle qui avait crié s’approcha, retenant de nouveau ses larmes pour baiser la main de l’enfant. Elle déchira le satin de sa robe de soirée- triste nuit pour une princesse - , en fit un gareau qu’elle appliqua sur la blessure. Quelques minutes plus tard, elle atterrissait à St-Lancy. Sa fille ensanglantée dans ses bras, son mari dingue , évanoui , à ses pieds. L’histoire d’Aliya Candy Sénior Fairy ne faisait que commencer .
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Dernière édition par Aliya S.Fairy le Mar 30 Déc - 21:40, édité 6 fois | |
| | | Kylian Fox Directeur Supreeme héhé & Admin' en Chef !
Nombre de messages : 172 Age : 43 Localisation : Quelque part dans l'École Emploi/loisirs : Directeur de Young Talent School Humeur : Excellente ;) Date d'inscription : 27/12/2008
| Sujet: Re: Un ange est tombé du ciel Mar 30 Déc - 19:55 | |
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| | | Tom James Solfegia Class - 2nde Année & Co.Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Dans mon lit en compagnie de mon nounours. Emploi/loisirs : Musicien jusqu'au bout des doigts. Humeur : Oh Yeaah, c'est l'heure de délirer et de Sexe. Date d'inscription : 28/12/2008
| Sujet: Re: Un ange est tombé du ciel Mar 30 Déc - 19:56 | |
| Kyliaaaaaan (= Je voulais posté avant toi =P Breef, et bien bienvenue parmis et ne vieillit pas trop. Bref, Bienvenue (= & comme la dit Kylian et bien hate de voir ta fiche aussi. | |
| | | Aliya S.Fairy DramaComédia Class - 2nde année
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| | | | Aliya S.Fairy DramaComédia Class - 2nde année
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| Sujet: Re: Un ange est tombé du ciel Mar 30 Déc - 21:13 | |
| Elle n’avait gardé aucun souvenir de cet événement, insistant pour ne pas savoir comment son père avait put atterrir à l’asile. Quant à la cicatrice sur sa chair, elle parvint aisément à en faire abstraction, cherchant avant tout à chasser la haine de son esprit. Car c’était la seule marque répréhensible du drame : son dégoût soudain pour les hommes. L’enfant grandit sainement, entourée d’une mère aussi aimante que pâle. Celle-ci la couvait, la protégeait jusqu’à se damner elle-même. Son essence emplissait le cœur de sa fille, son âme omettait sa descente en enfer pour assurer le paradis à celle qui lui avait redonné espoir. Elles parlaient rarement de Peter ; Ali, parce qu’elle le détestait, elle, parce qu’elle l’adorait. Bien vite, il s’avéra que la gamine était un ange, véritable petite fée élevée dans une coquille en sucre. La bonté irradiait de ses traits, ensorcelant les adultes féroces. Elle attirait la sympathie et ce , sans même le vouloir. Elle serait morte le lendemain qu’on l’aurait aussitôt déclarée Sainte, tant ses agissements étaient empreints du désir de choyer les autres. Mais toute bonne chose à une fin.
Wendy commença à dépérir. Son teint autrefois blafard revînt, de même que sa peau aussi translucide que le crystal. Elle mangeait peu, dormait beaucoup. Peut-on mourir de chagrin? Car vivre pour sa fille ne lui suffisait plus, et Ali en prit rapidement conscience. L’enfant n’était alors âgé que de 11 ans et pourtant, pour la première fois depuis longtemps, elle se décida à rendre visite à son géniteur. Pour comprendre, comment une femme pouvait se tuer à travers les larmes, dans le seul désarroi de ne pas être avec l’être aimer. Ce concept était étranger à la gamine, qui ne saisissait pas qu’on puisse adorer un homme, étant conduit indubitablement vers la souffrance. Cette journée-là, donc, elle rentra dans l’hôpital psychiatrique et demanda à voir Peter Senior. On la conduisit dans une petite salle capitonnée, aussi blanche que le lait , où se tenait un homme, les yeux dévastés par une lueur maline que l’on aurait sut identifier. Son père.
Peter - « Je me souviens de toi... »» La Fée – « Je suis... » Peter - « Non, ne dis rien! Je vais trouver .» La Fée – « Ta fille. » Peter - « Mais bordel! T’as rien compris hein! Je voulais trouver ! » La Fée – « Pardon.» Peter - « Ce n’est rien, ce n’est rien... Je me suis emporté. Ma fille, donc? » La Fée – « Oui. » Peter - « Je ne pensais pas que tu viendrais un jour. Non...À dire vrai, je n’ai jamais pensé à toi. » La Fée – « Je ne te dérangerai pas plus longtemps...» Peter - « Attend! Ce n’était pas méchant. Je ne voulais pas t’offusquer. Je suis heureux de te...» La Fée – « Bonjour. » Peter - « Mais je t’ai dis de rester! Putain, t’écoutes jamais quand on te parle? »
La première conversation père-fille qui restera gravée dans sa mémoire. Voyant la crise approcher, deux gardiens ont demandé à Ali de sortir. Lorsque la lourde porte se referma, l’enfant entendit un hurlement. Et alors qu’elle pensait à sa pauvre mère, amoureuse d’un animal aussi dingue que violent, la petite fée se promit de ne jamais être dépendante d’un homme.
***
L’air embaumait d’une douce senteur, enveloppant les sens et semant pendant un instant le bonheur dans l’esprit de celui qui aspirait une grande goulée. Mais en ce jour-là, il n’était pas nécessaire de bien respirer pour être heureux. Un sourire s’épanouissait sur le visage des invités, comme autant de boutons de roses, et les pupilles brillaient à l’unisson, éclairant une mariée ravissante qui déboulait dans l’allée. On lançait des pétales , l’acclamait. Sa robe immaculée appelait les sens, ses cheveux ténébreux mettaient l’emphase sur la pureté de l’ensemble. Elle étincelait. Debout, près du portail, une adolescente retenait un rictus de dégoût. Sa jupe noire et son corsage la distinguait des autres, habillés dans des couleurs vives, bien que la blondeur de sa toison ne trompait personne. Aliya n’approuvait pas ce mariage. Lorsque la nouvelle avait été annoncée, l’éphèbe avait été la seule à s’interposer. Non pas que la joie de sa mère, nouvellement guérie, lui déplaisait. Mais l’idée d’un homme, dans sa maison, était quelque chose qu’elle acceptait avec difficulté.
Oberon - « Vous dansez ? » La Fée - « Non. » Oberon - « Je vous en prie! J’ai parié que je réussirai à vous faire tournoyer dans mes bras...» La Fée - « Vous perdrez votre pari, alors. » Oberon - « Un si beau visage...» La Fée - « Et si je serais laide? » Oberon - « Pardon? » La Fée - « Vous voudriez danser , si je serais affreuse? Ou vous feriez également un pari, en vous disant brave de danser avec la mocheté ? » Oberon - « Je ne comprend pas ce que...» La Fée - « Si, vous comprenez. »
Et elle l’embrassa. Brutalement. Sauvagement. En prenant sa main, pour la glisser sur ses fesses. Le jeunot, au comble de l’incompréhension au début, ne se fît néanmoins pas attendre pour réagir, glissant son autre dextre sur le bras de la jeune femme. Au même moment, elle donna un violent coup de pied sur sa jambe, avant de s’écrier:
La Fée - « Au viol! Ce type a tenté de m’agresser ! »
Aliya venait de découvrir un nouveau jeu. Elle n’avait que 14 ans, lorsqu’elle comprit qu’il était aisé de manipuler la gente masculine, pour ensuite les humilier. Elle varia les stratèges, trouva d’autres idées. Pour devenir une véritable tigresse, n’ayant guère peur des mots ou des gestes. Dans ses projets de haine, elle perdit tout respect pour son corps . Mais de ça, elle s’en foutait déjà. La Fée avait déployé ses ailes, pour quitter à jamais le royaume.
C h a p t e r 3 - Il est parfois nécessaire de fermer le livre et d'écrire sa propre histoire.
Elle laissait ses mains pianoter sur l’instrument, tandis que son esprit vagabondait hors de son essence, rejoignant l’extase tant recherchée par les ivrognes. Elle se soûlait du son mélodieux, s’enivrait de cette sensation de puissance, alors que le simple réflexe suffisait à agiter la main sur les touches . Ses yeux étaient clos et son cœur battait faiblement, en parfaite harmonie avec la plainte langoureuse, gémissement funeste et eurythmique , qui s’échappait du piano. Seul un connaisseur aurait put identifier la pièce qu’elle jouait, tant elle l’avait transformée, en y rajoutant sa touche personnelle. Ce jour-là, justement, un musicien se planta devant l’adolescente, l’observant avec une curiosité mal-dissimulée. Celle-ci ouvrit les paupières, soudainement prévenue d’une assistance inopportune. On la dérangeait rarement, dans ce vulgaire bistrot...sentir une présence la troublait. Par réflexe, Aliya porta la main à sa robe, là où une cachette discrète camouflait une dague. Rassurée, elle prit aussitôt un sourire charmeur , rejetant sa chevelure dorée vers l’arrière, tout en se baissant, décolleté en évidence, vers celui qui avait interrompu cet intermède de bonheur, en anéantissant sa concentration. Il méritait de payer . Et tandis qu’elle le dévisageait, regrettant de ne pas pouvoir user d'une méga-remède pour faire disparaître tous les imbéciles de la terre, Ali chercha dans sa tête le meilleur moyen de l’humilier .
Ce ne fut pas long. Car lorsqu’elle vit les pupilles de l’homme descendre jusqu’à sa poitrine de lait, pour se porter ensuite sur ses hanches fines, la Fée comprit qu’il serait aisé de manipuler celui-ci. Habituée, elle agita ses gambettes farineuses , faisant mine de descendre de l’estrade. Elle s’approcha ensuite, concoctant déjà un plan pour détruire ce garçon. Il était jeune , séduisant. Sûrement en couple. Plusieurs choix s’offraient donc à elle... Les méthodes pour annihiler l’orgueil d’un homme ne sont-elles pas nombreuses? Elle pensait déjà à la satisfaction qu’elle retirerait de cette nouvelle partie lorsqu’il prit la parole.
Charles - « Tu ne devrais pas t’exposer ainsi. » La Fée - « Pardon? » Charles - « À moitié-nue. » La Fée - «Ça ne semble pourtant pas te déplaire... » Charles - « Je suis un garçon, pas un saint. »
Un sourire de triomphe s’étala sur les lèvres de la belle, alors qu’elle posait ses mains sur le torse de l’éphèbe.
La Fée - « Comment te nommes-tu? » Charles - « Tu t’en soucie vraiment ? J’en doute. »
Et le prince qui, avec une douceur timide, éloigne les dextres de lui, semant le trouble dans l’esprit de celle qui n’avait jamais vu pareil comportement. Certains pourront dire que ce phénomène est lié à son âge : 15 ans. Mais en tant d’années, Ali avait déjà l’expérience d’une femme. Outre l’amour. Décidée à faire céder cet inconnu capricieux, davantage enracinée dans sa haine à cause de son refus et déterminée à lui faire payer cette humiliation, elle minauda :
La Fée - « Quelle importance? Je sais ce que tu veux... » Charles - « Et toi, tu sais ce que tu veux? » La Fée - « Tu ne me connais pas. » Charles - « Et pourtant, tu serais prête à coucher avec moi. » La Fée - « Espèce d’obsédé! Je n’ai jamais dis cela! » Charles - « Ne joue pas la prude. » La Fée - « Tu es dégueulasse ! » Charles - « Moins que les autres que tu fréquentes . » La Fée - « Tu m’observe ? Voyeur! » Charles - « Ces accusations, tu comptais me les lancer tôt ou tard, pas vrai? Comme avec tous les autres... » La Fée - « Qui es-tu? » Charles - « Je te retourne la question. »
La gifle, prévisible, claqua sur la joue rugueuse de Charles. Celui-ci sembla absorber le coup, sans broncher. Pendant un instant, il resta immobile, déserté par son âme. Puis , d’un mouvement brusque, il serra la main de la jeune femme dans la sienne, les yeux brûlants d’une rage inexplicable.
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| | | Aliya S.Fairy DramaComédia Class - 2nde année
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| Sujet: Re: Un ange est tombé du ciel Mar 30 Déc - 21:26 | |
| Charles - « Tu es belle. Jeune. Plus tard, tu regretteras ce que tu fais présentement. » La Fée - « Lâche-moi, espèce de taré ! » Charles - « Je pourrais t’amener de force avec moi, si je le voudrais. » La Fée - « J’hurlerais. »
L’ombre d’un coutelas vint chatouiller le cou de l’arrogante, alors qu’elle déglutissait avec difficulté, fixant les yeux de son bourreaux. Le jeu tournait mal, très mal. Un homme. Dans un bistrot . Qui semblait connaître son identité, sa nature...sa haine. Bon sang, que lui voulait-il ?
Charles - « Tu as peur? » La Fée - « Non. » Charles - « Tu devrais. C’est le but de la manœuvre. » La Fée - « M’effrayer? » Charles - « Je... Merde. »
La lâchant brutalement, l’homme regarda autour de lui. Les clients bavassaient tranquillement, en sirotant leurs cafés. N’est-ce pas connu que l’humain ne voit que ce qu’il désire apercevoir ? Troublée, massant avec une grimace son poignet, Ali chercha à comprendre ce revirement de situation. Ou la situation, tout court.
La Fée - « Dégage, sinon, mon père qui travaille à la prison risque d’être très en colère. » Charles - « Ton père est dingue, et est enfermé dans une asile. » La Fée - « Bordel! Mais qui est-tu, à la fin? » Charles - « Tu m’as toujours intrigué, Ali...» La Fée - « Dégénéré. » Charles - « Je finissais ma dernière année à l'école lorsque tu as fréquenté mon frangin. » La Fée - « Son nom? » Charles - « Nike. Tu as simulé d’être enceinte, le rendant livide pendant toutes les vacances. Très original, comme coup, cela dit. J’ai cherché pendant longtemps tes motivations pour ainsi faire du mal à tous ceux qui croisaient ta route... » La Fée - « Et tu as trouvé, Mr. Inspecteur? » Charles - « Je crois. » La Fée - « Pourquoi es-tu ici, alors? » Charles - « Tu n’es pas la seule a apprécier la musique. Quand je t’ai vu...» La Fée - « Tu me désirais. » Charles - « Aliya... Tu n’es pas une marchandise. »
Il la contourna, une moue semi-dégoûtée aux lèvres, alors qu’il dévisageait avec pitié celle qui lui faisait face. Le regard d’envie qu’il lui jeta malgré lui n’échappa néanmoins pas à l’adolescente, qui se sentait trahie par son corps, alors qu’elle dérivait dans ses pensées pour chercher un sens à cette conversation. En une enjambée, elle fût près de lui, ses lèvres près des siennes.
La Fée - « Ose dire que tu n’es pas comme tous les hommes, que tu n’a pas envie de m’avoir. » Charles - « Peut-être. Mais pas de cette manière.» La Fée - « Alors tu es gay. » Charles - « Demain soir, Tendy Palace. Soit là vers vingt-deux heures. »
Un clin d’œil, alors qu’Il s’éloignait d’un pas lent, laissant la jeune fille encore plus confuse qu’elle ne l’était déjà. Alors, avec cette même lourdeur, elle se laissa tomber près du piano, replongeant presque aussitôt dans les délices de la musique. `
***
C’était une blague, au début. À chaque rendez-vous, elle cherchait à le comprendre, pour mieux le détruire en final . Mais à chaque fois, elle revenait chez elle complètement déroutée. Quant à lui, il tombait sous le charme, comme tous les autres. Avec davantage de prudence, néanmoins. Il abhorrait cette manière qu’elle avait de draguer, de s’habiller comme si elle était une prostituée, et de parler de sexe comme on discute du dernier film en vue. Ses manières de fonctionner déstabilisait Aliya, habitué à l’orgueil des hommes ; il refusait de coucher avec elle, à son grand désarroi. Pourquoi ne cédait-il pas ? Elle prit d’abord cette annonce comme une insulte personnelle, pensant qu’elle n’était pas assez jolie. Ce qui lui paraissait absurde, vu ceux qui avaient déjà goûté sa chair. Les vacances touchaient bientôt à leur fin, au grand malheur d’Ali, qui n’arrivait toujours pas à saisir l’agissement de Charles. Les adieux furent brefs , couronnés d’un baiser sur chaque joue. Lorsque l’adolescente monta dans l'avion cette année-là, elle sentit que le contrôle qu’elle avait jadis possédé glissait sur sa peau pour rejoindre les méandres du passé. La vie à l'école débuta, la laissant froide quant à ses anciennes habitudes. Elle réfléchissait énormément, passant son temps libre à chercher ce qui clochait chez elle, pour que le prince la rejette ainsi. Et son tourment grandit, jusqu’à l’arrivé d’une lettre, en novembre:
Cher Ali. Pardonne-moi d’abord les mois que j’ai pris avant de t’envoyer cette missive...J’avais besoin de temps, pour penser à notre relation. Si je peux utiliser ce mot, sans t’effaroucher... Car pour toi, j’étais sans doute un jeu, cette été, pas vrai? J’ai honte d’être une de tes nouvelles victimes, et encore plus de cette lettre, que je t’écris. Je m’étais promis, pourtant, de ne jamais tomber sous ton charme. Nous savons tous les deux combien de fois j’ai dus partir, alors que tu cherchais à m’envouter . Désolé, si je t’ai troublée. Mais je connaissais tes techniques, je ne voulais pas m’y perdre... Tu me dégoûtais, au départ. Comment pouvais-je comprendre qu’une gamine donnait son corps si aisément, sans connaître le sens de ses gestes? Tu me faisais pitié, je te trouvais bien immature et écervelée. Voilà pourquoi je t’avais donné ce premier rendez-vous. Les choses ont dégénérées, pourtant. Je ne m’y attendais pas... De devenir, moi aussi, comme tous ces idiots avant moi, amoureux de toi. À la troisième soirée, tu voulais déjà sauté une étape. Bon sang, ça été si difficile de t’éloigner de moi! Je te désirais Ali, mais je me détestais en même temps. De vouloir à ce point une enfant, qui ne connait même pas l’amour. Alors j’ai décidé de t’aider. Mais pour cela, je devais saisir pourquoi tu agissais ainsi...Je n’ai pas réussi . Pourquoi dois-tu être si complexe ? Ne pourrais-tu pas être une gamine ordinaire, parlant de petits-copains, de sentiments et du futur ? Non. Il fallait que tu sois un ange qui ne comprend rien à l’enfer, alors même qu’elle s’y trouvait. Tu penses détruire les hommes, Ali, mais tu te détruis toi-même. Et à mon grand malheur... Je t’aime. Follement. Passionnément. Félicitation, Miss. Fairy. Vous avez gagné votre jeu.
Charles.
Les mots initiaux la frappèrent. Gamine. Comment pouvait-il dire une telle chose, alors qu’Ils n’avaient que 4 ans de différence? Mais la suite de la lettre l’anéantie, lui faisant remettre en question certains points de son existence. Pour la première fois, elle songea à l’amour. Et lorsque vint les vacances de Noël, le bistrot fut sa première destination. Elle le retrouva, assis sur un tabouret, un violon dans une main et un archer dans la seconde. Ils s’aperçurent, se regardèrent en silence. Ali sentit ses joues s’empourprer, lorsqu’il lâcha l’instrument pour saisir son bras. La crainte de se faire rejeter se fit forte, la haine et l’amour tambourinèrent à l’unisson dans son coeur. Docile, elle le suivit. Ils atteignirent un immeuble qu’elle connaissait bien, sa poitrine se serra. La porte était à peine poussée lorsqu’il posa ses lèvres sur les siennes, l’embrassant passionnément. Elle désigna le lit, pensant obtenir enfin ce qu’elle voulait depuis si longtemps. Or, plutôt que de l’y pousser, Charles se recula, soudain paniqué. Il serra les poings, mesura la situation. L’homme ne fonctionne pourtant pas ainsi, et ce fut au prix d’un effort immense qu’il se ressaisit , s’approchant doucement de l’oreille de la fée pour murmurer :
Charles - « Un jour Ali...quand tu seras prête. » La Fée - « Je le suis. » Charles - « Non.»
La conversation était close. Il mourrut un an plus tard, laissant la belle avec une rage grandissante. Son caractère revint, davantage terrible, nourrit par une haine dévastatrice envers la vie et le bonheur. La fée avait perdu ses ailes...et à défaut de rejoindre le ciel, elle comptait bien faire subir l'enfer à tous les hommes.
You & Yourself & You :
Autres :
« Y'a ceux qui n'aiment pas les épinards. Ou les légumes, le chocolat, les animaux... Moi, je n'aime pas les hommes. C'est dans mes droits, non? Au même titre que si j'aurais affirmé mépriser la salade. Je les hais depuis si longtemps que je ne saurais expliquer la source d'un tel dégoût. Le matin où je me suis réveillée, je les détestais déjà. Et je ne veux pas retracer l'origine d'un tel sentiment. À quoi bon? Connaître la source de ce dédain ne ferait que gâcher davantage mon existence. Je n'aime pas davantage les femmes... Mais à elles, au moins, je ne fais rien. Eux...c'est autre chose. C'est ma manière à moi de me venger. D'un physique que je ne voulais pas et qui attire des indésirables.
Je n'aime pas mon corps. Pas comme ces poupées, qui se disent laides et préfèreraient une plus grosse poitrine, des jambes longues...Non, au sens littéral du terme. Je déteste cette merdique de silhouette élançée, ces bordels de yeux profonds et tout ce qui va avec. S'il n'y aurait pas eu certains avantages, je l'aurais détruis. Et moi avec. Non pas que je suis suicidaire... Mais il est contraignant d'être belle, lorsqu'on déteste les regards. Et ceux qui les portent. Un handicap... qui est simple à utiliser, néanmoins. Drôle d'ironie, que le dédain et mon physique me servent tous les deux à anéantir.. Comme quoi, la haine peut parfois être utile.
J'adore la musique. Surtout le piano. C'est comme une valse, sans cavalier. Seulement toi et l'instrument. Les doigts qui s'agitent, le cerveau qui est au repos. Et la quiétude, jusqu'à ce qu'un idiot surgisse devant ton nez, t'implorant de recommencer le même morceau. Sans comprendre qu'il vient de briser l'étincelle, la magie qui te permettait de jouer, sans penser. Connard. Les hommes sont des connards. Et la musique est la clé pour s'évader.
Quant au théâtre... C'est une autre passion. Complètement différente. Mais davantage envoûtante. Quand je suis sur scène, les hommes deviennent mes amis. Je peux oublier ma haine, pendant un simple moment... Pour me fondre dans l'amour d'une autre que moi. Oublier que mon rêve a été gâché, ne plus penser à lui... Une passion, vous dis-je? Mieux. Mon seul espoir pour vivre.»
[u]Your Future :
Votre futur métier :Actrice, quelle question! Vos Ambitions : Survivre jusqu'à demain.
& Toi ?
Ton Prénom :Alexandra Ton Âge :Et un secret est né... J'vais avoir mon permis cet été...ça vous donne un indice? Comment as-tu découvert ce Forum : Top-site. Qu'en penses-tu : Heem... J'trouve que l'écriture est beaucoup trop grosse , et que les vavas en taille 200*400, c'est moche. x_x Mais sinon, le fofo est magnifique et très acceuillant. Bravo. =) Perso Vacant ou non : Naan. Personnalité sur l'avatar :Kristen Bell Code 1&2 : Edit par Tom
*Vodka pour tout le monde et... -se rappelle qu'elle est sur un fofo...- Euh....j'paye aussi le tournée pour l'admin? *
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| | | Kylian Fox Directeur Supreeme héhé & Admin' en Chef !
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